Pour bien commencer (ou continuer) ses années de prépa ECS : 

Les livres indispensables par matières : 

Mathématiques : 

Méthodes, savoir-faire et astuces, Bréal

Bible des mathématiques en ECS, contient le cours, des exercices, des astuces, etc...

Mathématiques ECS 1ere année, Interros des prépas, Nathan

Très pratique pour réviser ses colles de mathématiques, ce livre contient de vrais exercices donnés lors de DS ou colles dans d'autres prépas.

A vos maths, 12 ans de sujet corrigés, Ellipse

Annales du concours EDHEC.

Géopolitique : 

La dissertation de géopolitique, Puf

Exemples de sujets de géopolitiques, et comment les traiter.

Puis en vrac quelques livres utiles de géopolitique par thèmes  : 

Anglais : 

Traduire en anglais, Hachette

Le mot et l'idée (Anglais), Ophrys

Pratique pour apprendre du vocabulaire, des expressions, etc...

An apple a day..., Ellipses

Egalement pour renforcer son vocabulaire et ses expressions !

Je suis étonnée de voir dans les statistiques qu'il y a encore des gens qui suivent ce blog ou qui tombent dessus lors de recherches.

D'ailleurs, je ne sais pas si ce que les gens tapent dans Google pour tomber sur mon blog est très rassurant.. Dans le top par exemple, j'ai trouvé "je suis en prépa et je n'ai pas travailler pendant les vacances de la toussaint" qui, outre la faute d'orthographe, semble tristement refléter mes années de prépa puisque j'ai toujours eu l'impression de ne jamais travailler assez. Mais en prenant du recul, ce n'est pas quelque chose que je regrette: la prépa est déjà assez difficile avec toute la pression qu'on a et qu'on se donne à nous même, il faut aussi apprendre à ne pas faire plus que ce que l'on peut, autant physiquement et psychologiquement. 

Après des concours écrits très fatigants et stressants, j'ai finalement été admissible dans presque toutes les écoles que j'avais présenté, sachant que je m'étais inscrite pour toutes les écoles sauf les 6 premières (de HEC à Audencia/ESC Grenoble). Ce choix des écoles s'explique assez simplement: je savais que je n'avais pas les capacités d'intégrer une des écoles du top 6 et je n'ai pas voulu me fatiguer à passer des épreuves en plus pour des écoles que je n'aurai pas (puisque ces écoles ont certaines épreuves écrites spécifiques). Ainsi j'ai eu parfois des demi journées de concours, ce qui me permettait de me reposer ou de réviser pour d'autres épreuves. 

Les écrits étant passés, j'avais environ un mois pour me préparer aux oraux. Je me suis d'abord bien évidemment reposée, j'ai récupéré de la fatigue accumulée durant les écrits, puis je me suis consacrée à la préparation des oraux. En quoi a-t-elle consisté? J'ai essayé de préparer des réponses aux questions types qu'on s'attend à avoir lors des oraux telles que "Quels sont vos qualités/défauts? Parlez moi de vos échecs. Quelle est votre plus grande caractéristique? Où vous voyez-vous dans dix ans? Pourquoi cette école?...". J'ai aussi prêté plus d'attention à l'actualité, regardé quelques films (je m'étais fait une liste durant l'année des films que je voulais voir sans en avoir le temps), lu des livres... tout en pensant à ce que je pourrai dire si l'on me demandait "Quel est le dernier fait d'actualité qui vous a marqué? Quel est le dernier film que vous avez vu? Le dernier livre lu?".

Les oraux, contrairement à ce que je pouvais penser, ont eux aussi été très éprouvants. Ne voulant pas rester la nuit à chaque fois dans les écoles pour ne pas trop me fatiguer ou me déconcentrer, je faisais toujours l'aller-retour dans la journée. Répondre aussi aux mêmes questions (certaines reviennent tout le temps) devient également difficile: répondre à la traditionnelle question "Présentez-vous" lorsqu'on passe sa dixième école d'une manière naturelle est presque impossible. 

Le résultat des oraux fut aussi très inégal, certaines écoles m'ayant accordé un joli 6/20 tandis que d'autres m'ont mis des 18, on comprend rapidement que les oraux dépendent d'un tas de critères tels que le jury, votre motivation, mais aussi votre moral, votre fatigue... 

Quelques conseils alors, même s'il est encore tôt pour la nouvelle promotion de penser aux oraux:

- Pensez à être à l'aise dans vos vêtements. Pour les filles, je pense par exemple aux talons: si vous n'êtes pas à l'aise dedans, ce n'est vraiment pas quelque chose d'obligatoire.

- Planifiez bien votre tour de France. Dès que vous avez vos résultats d'admissibilités, pensez aux écoles que vous voulez passer à l'oral et tentez de prévoir un trajet accomodant. Exemples: pourquoi ne pas passer Nancy et Strasbourg à la suite, ou Poitiers et la Rochelle, ou celles de Paris... 

- Si ça peut vous rassurer ou vous encourager, vous pouvez aussi essayer de passer certaines écoles avec des amis de prépa. C'est peut être moins intimidant d'arriver dans les écoles accompagné d'un ami, de passer les oraux le même jour pour pouvoir s'encourager mutuellement...

- Pour préparer les oraux aussi, vous pouvez utiliser les questionnaires que certaines écoles vous demanderont de remplir pour leurs oraux.

Je suis maintenant dans une école classée dans les 10-15ème de France, et je ne vous apprendrai rien en disant que le rythme, le travail demandé ou l'ambiance en école est très différent de l'univers de la prépa, mais ça vous le constaterez vous même que vous serez en école!

PS: J'essaierai de revenir avec d'autres articles avec quelques idées pour mieux préparer les concours, et toutes sortes de liens que j'avais accumulé durant ma préparation. 

Bon courage à tous, tenez bon et ne vous découragez pas, ça en vaut la peine!

Love,

J'ai l'impression que ça fait une éternité que je ne suis pas venue donner de mes nouvelles. Mais c'est dur. Je manque de temps, d'envie. Mais je manque surtout de choses à raconter. La prépa a repris depuis plusieurs semaines, je suis en vacances. Qu'est ce qu'il s'est passé entre temps?

La prépa, 6 jours sur 7, le RER et le métro 6 jours sur 7. Les cours, les devoirs, les colles, les DS.

Cette année est plus difficile, forcément. Incontestablement. C'est l'année des concours, une année plus courte que l'année dernière. Tout va vite. Surtout les mathématiques. C'est comme d'être dans un train qui va à toute vitesse, qu'on ne contrôle pas, qu'on ne peut pas arrêter. Si on essaie de sauter, on risque de se blesser, de ne jamais pouvoir se relever. Alors on essaie de rester accroché au train. Le mieux serait de prendre le rythme du train, de s'habituer à sa vitesse et de ne pas avoir le mal de transport. Plus facile à dire qu'à faire.

En mathématique je minore les contrôles. Il me manque les bases de terminale il parait. Que faire alors? Abandonner? Lutter? Tenter de rattraper son retard considérable, tout en continuant à assimiler les nouveautés de cette année? C'est vraiment difficile. En cours j'ai l'impression que tout le monde autour de moi comprend le prof. Lui pose des questions pertinentes. Je ne peux même pas lui poser de questions moi. Qu'est ce que je peux lui demander, puisque je n'y comprend rien. A part dire "Monsieur.. J'ai rien compris."..

Survivre. Lutter. Se dépasser.

Des vacances méritées, 5 semaines de repos complet sans aucun lien avec le travail, les devoirs, les livres à lire, les révisions à faire, la prépa tout court. Et me voici de retour en France, des souvenirs plein la tête, un sourire jusqu'aux oreilles et confrontée à un dilemme. Travailler ou ne pas travailler?

Réviser mes cours de mathématique en ayant en vue le contrôle qui m'attend à la rentrée, réviser les grammaire ou apprendre du vocabulaire en anglais, revoir toute l'histoire et même envisager de commencer à voir ce qui m'attent l'année prochaine, m'attaquer au thème de ma deuxième année de prépa en philo (cad L'Imagination)...

Ou passer mes journées à bien dormir, sortir voir mes amis, regarder les séries américaines de mon coeur, m'abrutir devant la télévision, ou même ranger ma chambre, tout sauf toucher à mes cours?

That is the question.

Mon paradoxe à moi, c'est que j'ai des traits de caractères en opposition.
Je suis exigente avec moi même, je veux réussir ce que je fais, je suis de nature stressée.
Et pourtant, je suis une affreuse fainéante.

Je veux travailler plus les mathématiques, faire mes devoirs en avance, faire plus que ce qui est demandé, lire des journaux économiques (de préférence en anglais), me coucher tous les soirs à 11 heures..
Au lieu de ça, je ne travaille les mathématiques qu'à l'approche d'une colle ou d'un contrôle, je fini régulièrement mes devoirs la veille, je lis le Cosmopolitan et le Journal de Mickey, je me couche vers minuit, minuit et demi.. Et comble de tout, au lieu de réviser mon concours blanc qui arrive, je jour sur l'ordinateur à Spider Solitaire. Oui vous avez bien lu, Spider Solitaire... Quoi de plus pathétique?

Le pire dans tout ça, c'est que, avec ma nature fainéante, je ne travaille pas autant que je devrais le faire, mais avec mon côté stressée de la vie, je ne m'amuse pas pleinement non plus. Comprenez: je reste vaguement sur l'ordinateur pour regarder quelques minutes de séries, visiter des sites, mais tout en ayant un affreux sentiment de culpabilité. Du coup, au lieu de regarder l'épisode entier d'une série, ou vraiment jouer à l'ordinateur, ou sortir prendre l'air, je reste dans un entre-deux désagréable.

Mais bon, je lutte contre ma vraie nature tant bien que mal. Parfois j'arrive à être satisfaite du travail que j'ai fournit. L'autre jour j'ai même fait pour la première fois de l'année une fiche de mathématique (non pas qu'elle m'ait servit, puisque j'ai eu 8 en colle, mais même, je la trouve drôlement plus jolie ma fiche, par rapport au polycopié de la prof. haha). J'ai quand même progressé en maths, j'ai eu 6.5 au dernier contrôle, comparé au 3.25 du début de l'année, c'est tout de même une progression, non?